“ ໑໙໑໗-໑໙໙໑,ປະຫວັດສາດຂອງສະຫະພາບໂຊວຽດໃນ ໑໕ວັນສຳຄັນ- 1917-1991, histoire de l’Union soviétique en 15 dates “-ຂໍ້ມູນຈາກRFi

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ສ້າງຕັ້ງຂຶ້ນຢ່າງເປັນທາງການໃນວັນທີ ໓໐ ທັນວາ ໑໙໒໒,ສາທາລະນະລັດສັງຄົມນິຍົມໂຊວຽດຄົ້ນພົບຕົ້ນກໍາເນີດຂອງການປະຕິວັດ Bolshevik ໃນເດືອນຕຸລາປີ ໑໙໑໗ ໂດຍມີການກໍ່ການຮ້າຍທາງດ້ານການເມືອງ ໂດຍການລວບລວມ ແລະການວາງແຜນເສດຖະກິດ, ປະຫວັດສາດຂອງສະຫະພາບໂຊວຽດຈະຖືກຫມາຍຂອງຄວາມໂສກເສົ້າ: ສົງຄາມກາງເມືອງ. ,ການກວດລ້າງ,ການອຶດຫີວ … ຫຼັງຈາກໄຊຊະນະຕໍ່ຕ້ານນາຊີ ແລະສົງຄາມເຢັນຕໍ່ຕ້ານຕາເວັນຕົກ, ສະຫະພາບໂຊວຽດໄດ້ເຂົ້າໄປໃນວິກິດການເສດຖະກິດ ແລະໄດ້ສິ້ນສຸດລົງເຖິງການລົ້ມສລາຍໃນເດືອນທັນວາ ໑໙໙໑.ກັບຄືນໄປຫາ ໑໕ວັນປະວັດສາດ
ຂອງສະຫະພາບໂຊວຽດ, ນັບຕັ້ງແຕ່ການກໍ່ຕັ້ງໄປສູ່ການເສຍຊີວິດຂອງຕົນ ໖໙ປີຕໍ່ມາ.

1917-1991, histoire de l’Union soviétique en 15 dates

Fondée officiellement le 30 décembre 1922, l’Union des Républiques socialistes soviétiques trouve son origine dans la révolution bolchévique d’octobre 1917. Marquée par la terreur politique, par la collectivisation et la planification économique, l’histoire de l’Union soviétique sera jalonnée de tragédies : guerre civile, purges, famines… Après la victoire contre le nazisme et la guerre froide contre l’Occident, l’URSS s’enfonce dans la crise économique et finit par s’effondrer en décembre 1991. Retour en 15 dates sur l’histoire de l’URSS, de sa fondation à son anéantissement 69 ans plus tard.

Fondée officiellement le 30 décembre 1922, l’Union des Républiques socialistes soviétiques trouve son origine dans la révolution bolchévique d’octobre 1917. Marquée par la terreur politique, par la collectivisation et la planification économique, l’histoire de l’Union soviétique sera jalonnée de tragédies : guerre civile, purges, famines… Après la victoire contre le nazisme et la guerre froide contre l’Occident, l’URSS s’enfonce dans la crise économique et finit par s’effondrer en décembre 1991. Retour en 15 dates sur l’histoire de l’URSS, de sa fondation à son anéantissement 69 ans plus tard. 

7 novembre 1917. Révolution d’Octobre et prise du pouvoir par les Bolchéviques.  

Dans la nuit du 6 au 7 novembre le parti bolchévique emmené par Lénine et Trotski lance une insurrection armée pour renverser le Gouvernement provisoire issu de la Révolution de février 1917. La prise du Palais d’Hiver et la fuite de Kerenski, chef du gouvernement, se font presque sans effusion de sang. Le nouveau pouvoir adopte aussitôt deux décrets conformes au programme de Lénine : l’abolition de la propriété foncière (décret sur la terre) et l’offre de paix sans annexion ni indemnité (décret sur la guerre). En décembre, la Tchéka est créée pour lutter contre les opposants au nouveau pouvoir : cette police politique se muera sous divers acronymes (GPU, NKVD, KGB), en instrument de répression de masse. En janvier 1918, les Bolchéviques assoient leur autorité en dissolvant l’Assemblée constituante au sein de laquelle ils étaient minoritaires. En mars ils signent la paix séparée de Brest-Litovsk avec l’Allemagne, mais doivent faire face aux armées « blanches » et à leurs alliés (France, Grande-Bretagne). La guerre civile fait des millions de victimes et s’achève en 1921 par la victoire du pouvoir communiste.   

18 mars 1921. Répression des marins de Kronstadt et tournant de la NEP 

Considérés comme le fer de lance de la révolution, les marins de Kronstadt se soulèvent contre un pouvoir bolchévique dont ils dénoncent la dérive autoritaire et bureaucratique. La répression menée par Trotski est impitoyable : plusieurs centaines de mutins sont tués. Dans la foulée, Lénine décrète la fin du « communisme de guerre » et l’adoption d’une série de mesures destinées à libéraliser l’économie : la « Nouvelle Politique Économique » (NEP). Ce retour partiel à l’économie de marché permet à l’agriculture et à l’industrie de se redresser progressivement, après l’effondrement de la guerre civile. Le 30 décembre 1922, l’Union des Républiques socialistes soviétiques est proclamée. Elle réunit alors quatre Républiques : Russie, Ukraine, Biélorussie, Transcaucasie. À son apogée elle en réunira 15. Ambition affichée : respecter les caractères nationaux mais dans le cadre rigide de l’édification du communisme ; façonner un « homme soviétique » dont les valeurs communes transcenderont ces particularismes nationaux.  

21 janvier 1924. Mort de Lénine et guerre de succession 

Victime d’une attaque d’hémiplégie en 1922, Lénine est très diminué et n’exerce quasiment plus le pouvoir jusqu’à son décès à l’âge de 53 ans. Sa disparition ouvre la voie au premier « culte de la personnalité » de l’histoire soviétique. Puis à une guerre de succession qui va opposer Staline et Trotski jusqu’à l’échec de ce dernier et son expulsion du pays en 1929. Pour l’emporter, Staline s’appuie sur deux « poids lourds » de la révolution, Zinoviev et Kamenev, avant de les éliminer à leur tour. Avec Staline triomphe le principe du « socialisme dans un seul pays » : l’URSS renonce à porter la révolution dans le monde et veut d’abord assurer le succès du communisme à l’intérieur de ses frontières. En 1928, Staline met un terme à la NEP et relance une politique de collectivisation massive, dans l’industrie et les campagnes. Au début des années 1930, les déportations massives de « koulaks » (paysans considérés comme aisés) et les famines provoquent des millions de morts.  

1er décembre 1934. Assassinat de Kirov, coup d’envoi des grandes purges 

Patron du parti communiste à Léningrad, Kirov est considéré comme dauphin potentiel de Staline. C’est aussi un ami proche du dirigeant soviétique et l’un des membres les plus influents du Politburo. Son assassinat dans des circonstances mystérieuses donne le coup d’envoi des grandes purges qui vont marquer la deuxième moitié des années 1930. Cette politique de répression massive, basée sur des aveux extorqués sous la torture, culmine avec les procès de Moscou en 1936 et va permettre à Staline d’écarter tous les Bolchéviques de la première heure. Tous les secteurs de la société sont visés : industrie, arts, armée, administration et des millions de personnes seront tuées ou envoyées en déportation ou au Goulag. Staline est entouré désormais d’hommes fidèles, d’une nouvelle génération de militants et de cadres qui lui sont entièrement dévoués. Mais les purges dans l’Armée rouge affaiblissent celle-ci alors que la guerre est sur le point d’éclater.  

22 juin 1941. Début de la « Grande guerre patriotique » 

Lorsque Hitler déclenche l’opération Barbarossa et rompt le pacte Molotov-Ribbentrop noué deux ans plus tôt, Staline semble pris au dépourvu. L’avancée des troupes nazies est foudroyante, et en novembre elles ne sont plus qu’à une vingtaine de kilomètres de Moscou. L’URSS est sauvée par une résistance farouche, des pertes effroyables, et des conditions climatiques auxquelles les troupes nazies n’étaient pas préparées. Le tournant du conflit a lieu à Stalingrad en février 1943 : la capitulation de Von Paulus et la capture de 300 000 soldats allemands marquent le début de la fin pour l’offensive nazie. Les soldats de l’Armée rouge vont progressivement reconquérir les territoires perdus au début de la guerre, libérer une partie de l’Europe de l’Est et entrer à Berlin, en vainqueurs, en avril 1945. La victoire sur le nazisme se solde par la mort – selon les estimations les plus basses – de vingt millions de Soviétiques. 

9 mai 1945. La victoire et les débuts de la guerre froide 

Au sortir de la guerre, l’URSS est considérée désormais comme un super pouvoir, dont l’influence politique s’étend sur toute l’Europe de l’Est, vassalisée dans la foulée des accords de Yalta. L’Union Soviétique obtient l’arme atomique en 1949, un siège permanent au Conseil de sécurité de l’Onu, et répond à la création de l’Otan en 1949 par la signature du Pacte de Varsovie en 1955. La guerre froide qui oppose le bloc communiste aux pays occidentaux provoque une course effrénée aux armements et aux prouesses spatiales (vol de Gagarine en 1961). Du blocus de Berlin en 1949 à la construction du mur de Berlin en 1961, en passant par l’écrasement des révolutions hongroises et tchèques en 1956 et 1968, l’URSS s’impose comme une superpuissance ombrageuse, écrasant toute velléité d’indépendance de ses vassaux. En 1962, la décision soviétique d’installer des missiles à portée intermédiaire à Cuba entraînera ce qui est considéré comme la crise la plus aigüe de la guerre froide. Celle-ci se résout in extremis par un accord entre Khrouchtchev et Kennedy, qui installent le fameux « téléphone rouge » entre Moscou et Washington pour minimiser le risque de déflagration. 

5 mars 1953. Mort de Staline et « dégel » khrouchtchévien 

La mort de Staline, frappé par une hémorragie cérébrale à l’âge de 75 ans, ouvre une période délicate de transition politique au sommet de l’État. Trois hommes se partagent le pouvoir : Beria, Malenkov et Molotov. Une amnistie qui permet la libération de plus d’un million d’hommes laisse entrevoir un début de libéralisation du régime. En juin, Beria est écarté du pouvoir et aurait été exécuté dans la foulée (officiellement, sa mort à l’issue d’un procès factice est datée de décembre 1953). C’est finalement Nikita Khrouchtchev qui finit par l’emporter dans la course à la succession. Le 24 février 1956, il dénonce les dérives autoritaires du stalinisme dans le « rapport secret » du XX congrès du parti. La « déstalinisation » est lancée dans tout le pays et le « dégel » khrouchtchévien est marqué par une détente culturelle toute relative. Le pays respire mais la censure veille, et Boris Pasternak doit renoncer au Prix Nobel attribué pour Le Docteur Jivago.

14 octobre 1964. Éviction de Khrouchtchev et « stagnation » brejnévienne 

Nikita Khrouchtchev doit abandonner le pouvoir à la suite d’une révolution de palais conduite par ses principaux rivaux, Brejnev et Kossyguine. Officiellement, le secrétaire général se retire du pouvoir pour « raisons de santé ». Khrouchtchev, affaibli par les crises internationales (Hongrie, Cuba) et par les difficultés économiques, est également en butte à l’hostilité croissante de la nomenklatura, heurtée par ses réformes.  S’ouvre alors une période de course à la puissance sur la scène internationale, et d’immobilisme à l’intérieur des frontières. La « stagnation » est marquée par un recul des libertés (répression des dissidents) et par une aggravation de la censure dans le domaine culturel. L’absence de réformes économiques et le poids croissant du complexe militaro-industriel vont conduire à la paralysie des années 1980. Le « projet soviétique » n’emporte qu’une adhésion de façade. Même si la population dans son écrasante majorité ne tente pas de s’opposer au système, elle ne fait que semblant d’y croire. 

24 décembre 1979. Invasion de l’Afghanistan 

Pour venir en aide aux communistes afghans, qui avaient pris le pouvoir deux ans plus tôt, l’URSS envoie troupes et blindés en Afghanistan. Une décision qui aura des conséquences lourdes pour un Empire dont les années sont désormais comptées. Le conflit est meurtrier et interminable, et devient très impopulaire en Union soviétique. Sur la scène internationale il accélère la fin du « dégel » entamé dans les années 1960. L’arrivée au pouvoir de Reagan aux États-Unis, concomitante, entraîne une nouvelle course aux armements qui va contribuer à l’affaiblissement économique du bloc communiste. Lorsque l’Armée rouge se retire définitivement, en 1989, elle laisse un pouvoir communiste aux abois, qui ne tiendra que deux années de plus face aux assauts des « moudjahidines ». Sur la scène intérieure, la déliquescence du pouvoir communiste est incarnée à l’absurde par la succession rapide de trois dirigeants âgés et malades. Après la mort de Brejnev à l’âge de 76 ans, le 10 novembre 1982, son successeur Andropov ne reste au pouvoir que 14 mois avant de décéder à son tour. Konstantin Tchernenko, nommé alors qu’il est malade et âgé de 73 ans, ne reste au pouvoir qu’un peu plus d’un an. Gérontocratie, conservatisme, immobilisme : l’URSS semble incapable de se réformer. Elle est pourtant encore considérée comme la deuxième puissance du monde et comme un superpouvoir incontestable. 

11 mars 1985. Gorbatchev et la Perestroïka 

Lorsqu’il arrive au pouvoir, le 11 mars 1985, Mikhaïl Gorbatchev est âgé de 58 ans, ce qui en fait un « jeune premier » après la série de dirigeants séniles qui l’ont précédé. Son style ouvert, direct, et surtout sa volonté de réformes suscitent un élan et un espoir inattendus après toutes ces années d’immobilisme. Glasnost pour en finir avec la censure, Perestroïka pour réformer l’économie et tenter de sauver le « projet soviétique » : les deux mots d’ordre sont mis en œuvre avec enthousiasme par une équipe dirigeante rajeunie. Mais l’élan insufflé les premières années retombe rapidement.  La catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en 1986, constitue un premier coup d’arrêt. Les réformes économiques ne portent pas leurs fruits, et la machine soviétique semble tourner dans le vide. Les pénuries de biens de consommations se multiplient et les succès remportés par le nouveau dirigeant à l’international – sommet de Genève avec Reagan, accords de désarmement – ne suffisent pas à redorer son blason. Considéré comme un héros par les pays occidentaux, l’homme de la Perestroïka est détesté par une grande majorité de Soviétiques, qui lui reprochent son incapacité à réformer le système. En 1989, Mikhaïl Gorbatchev décide de ne pas s’opposer à la chute du Mur du Berlin et à l’émancipation des pays d’Europe de l’Est. Dans le Caucase et dans les Pays baltes, les mouvements indépendantistes prennent de l’ampleur.  

19-22 août 1991. Le putsch raté des conservateurs et le triomphe de Eltsine 

Profitant des vacances d’été du dirigeant soviétique, un groupe de caciques conservateurs forme un « comité d’État pour l’État d’urgence » avec l’appui de l’armée, qui envoie des blindés dans les rues de Moscou. Dans sa datcha de Crimée, Mikhaïl Gorbatchev est coupé du monde et assiste impuissant à la tentative de coup d’État mené par des hommes qu’il a lui-même nommés, dans une vaine tentative de se concilier l’aile conservatrice du Parti. Parmi eux, le vice-président de l’URSS Guennadi Ianaïev, le ministre de la Défense Dmitri Iazov, et le patron du KGB Vladimir Krioutchkov. À l’appel de Boris Eltsine, président élu de la Fédération de Russie depuis quelques mois, et grand rival réformateur de Gorbatchev, des dizaines de milliers de Moscovites descendent dans la rue et viennent protéger le Parlement où il s’est réfugié. La mobilisation de la population et les hésitations des putschistes auront raison de la tentative de coup d’État qui échoue lamentablement au bout de trois jours. Mikhaïl Gorbatchev revient de Crimée, mais c’est Boris Eltsine qui apparaît comme le grand vainqueur de ces journées d’août.  

21 décembre 1991. Dissolution de l’URSS 

Dans les mois qui suivent la tentative de coup d’État, les coups assénés à l’Union et à son président viennent de deux côtés. De l’un, Boris Eltsine s’emploie à vider de toute substance le pouvoir soviétique, et à transférer toute forme d’autorité à la Fédération de Russie. De l’autre, les Républiques soviétiques annoncent leur indépendance, précipitant la fin de l’Union. Le 8 décembre, les présidents des Républiques de Russie, de Biélorussie et d’Ukraine décrètent la dissolution de l’Union et la création d’une Communauté d’États Indépendants (CEI). Les accords de Minsk sont déclarés illégaux par Mikhaïl Gorbatchev, mais ils sont confortés à Alma-Ata (Kazakhstan) le 21 décembre par le ralliement d’onze autres Républiques. De facto, l’URSS n’existe plus. Le 25 décembre, Mikhaïl Gorbatchev en tire les conséquences dans une allocution télévisée durant laquelle il présente sa démission. La période qui s’ouvre est lourde d’incertitudes. Dans de nombreuses Républiques, des conflits meurtriers vont éclater provoquant des dizaines de milliers de victimes. Et sur tout le territoire de l’ex-Union, la transition vers un système capitaliste se fera dans la douleur, plongeant dans la misère des dizaines de millions de personnes, et faisant la fortune d’une poignée d’autres.