“ຄວາມຮຸນແຮງເພີ້ມທະວີຂື້ນໃນພະມ້າ ທະຫານໄດ້ຂ້ານັກປະທ້ວງ ໄປເຖີງ ໓໘ຄົນ ມື້ດຽວວານນີ້”

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TOPSHOT – Protesters react after police fired tear gas during a demonstration against the military coup in Mandalay on March 3, 2021. / AFP / STR

En Birmanie, la répression des manifestations contre le coup d’Etat fait 38 morts en une seule journée
Ce « mercredi noir » confirme que le régime a fait le choix de la violence, après quelques semaines de relative modération. « Nous sommes habitués aux sanctions », ont répondu les représentants de la junte face aux menaces des Occidentaux.

Par Bruno Philip(Bangkok, correspondant en Asie du Sud-Est)
Publié aujourd’hui à 06h30, mis à jour à 10h33

Trente-huit morts, le 4 mars, « mercredi noir » et jour le plus sanglant depuis le début de l’insurrection pacifique contre le régime militaire en Birmanie. Ce massacre porte à plus de cinquante le nombre de Birmans tombés sous les balles des policiers et des militaires en vingt-six jours quasi continus de manifestations contre le pouvoir de l’armée.
Si l’on pouvait encore espérer, la semaine dernière, que les généraux birmans ne choisiraient pas de s’engager dans la voie d’une répression aussi violente que leurs prédécesseurs de la fin des années 1980, voici que s’achève le temps des illusions. « Je suis sidéré, tonne un intellectuel birman, joint par téléphone à Rangoun. Il n’y a désormais plus de doute que l’armée a décidé d’écraser la résistance par tous les moyens

Après la terrible journée de dimanche, qui marquait le premier mois de régime militaire depuis le coup d’Etat du 1er février et au cours de laquelle au moins dix-huit personnes avaient été tuées dans tout le pays, la mort de trente-huit Birmans de plus, mercredi, évoque le spectre de l’année 1988, quand 3 000 personnes périrent lors des fusillades déclenchées par la junte militaire d’alors contre un mouvement prodémocratie…(ຈາກໜັງສືພິມຝຣັ່ງເສດle monde.fr)