“ເພສບຸກ-ກູເກີນ ແລະທວັສເຕີ ຢາກໃຫ້ເຄົາຣົບນັບຖືເສຣີພາບໃນຮົງກົງ“

Hong Kong: Facebook, Google et Twitter s’insurgent contre la loi sur la sécurité
LIBERTE D’EXPRESSION Ces entreprises vont suspendre l’examen des demandes du gouvernement sur les données des utilisateurs de l’ancienne colonie britannique
20 Minutes avec AFP
Publié le 07/07/20 à 06h47 — Mis à jour le 07/07/20 à 06h47

La polémique sur la loi sur la sécurité à Hong Kong continue d’enfler, si bien que les principales entreprises technologiques mondiales sont contraintes de prendre position. Facebook, Google et Twitter ont ainsi confirmé lundi qu’ils ne répondaient plus aux demandes d’informations sur leurs utilisateurs émanant du gouvernement et des autorités de Hong Kong. L’objectif, selon ces entreprises, est de conserver le respect de la liberté d’expression.

Un accès Internet illimité
Hong Kong bénéficie d’un accès Internet illimité contrairement à la Chine continentale, où ces trois entreprises sont par exemple bloquées. Mais la semaine dernière, le Parlement chinois a adopté une législation sur la sécurité nationale de Hong Kong, ouvrant la voie à des changements radicaux. « Nous pensons que la liberté d’expression est un droit humain fondamental et soutenons le droit des personnes à s’exprimer sans craindre pour leur sécurité et sans redouter d’autres répercussions », a indiqué Facebook. Le géant des réseaux sociaux a aussi interrompu les réponses aux requêtes pour sa messagerie WhatsApp.
« Comme beaucoup d’organisations, de leaders de la société civile et de pairs de notre industrie, nous sommes sérieusement inquiets au sujet des développements en cours et du potentiel de cette loi », a pour sa part commenté Twitter. « Nous suspendons l’examen des demandes du gouvernement concernant les données des utilisateurs de Hong Kong en attendant une évaluation plus approfondie de la loi sur la sécurité nationale, y compris (…) des consultations avec des experts internationaux des droits de l’Homme », a détaillé Facebook.
L’entreprise créée par Mark Zuckerberg rappelle qu’elle s’appuie sur une procédure mondiale pour répondre aux requêtes des gouvernements pour obtenir des informations sur des utilisateurs. L’examen de chaque demande tient compte à la fois de la politique interne de Facebook, des lois locales ainsi que des normes internationales concernant les droits humains.

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