🔴 ດ່ວນ ~ ໄທຍ ແລະ ຂະເມນ ຕົກລົງ “ຢຸດຍິງທັນທີ” ຫຼັງຈາກເກີດການປະທະກັນຢູ່ຊາຍແດນ ເປັນເວລາ ໓ ອາທິດ~ຂ່າວຈາກວິທະຍຸຝຣັ່ງສາກົນ~RFI
Contraintes de dormir sous des tentes ou dans la promiscuité des centres d’hébergement d’urgence depuis la reprise des combats, le 7 décembre, les centaines de milliers de personnes évacuées de part et d’autre de la frontière contestée pourront peut-être passer le Nouvel An chez elles.
« Les deux parties conviennent d’un cessez-le-feu immédiat à compter de la signature de la présente déclaration conjointe, avec effet à 12h (locales, soit 5h TU) le 27 décembre 2025 », indique le document, signé par les ministres de la Défense des deux voisins d’Asie du Sud-Est. « Les deux parties conviennent de permettre aux civils résidant dans les zones frontalières affectées de rentrer chez eux, dans les plus brefs délais, sans obstruction et en toute sécurité et dignité », ajoute la déclaration conjointe.
Le texte évoque par ailleurs le gel des positions militaires, le déminage des zones frontalières, une coopération policière pour lutter contre la cybercriminalité. Les deux parties s’engagent à cesser toutes les attaques et à geler les positions des troupes, sans aucun mouvement ni renfort. Si le cessez-le-feu, pour l’instant temporaire, est respecté durant 72 heures, la Thaïlande s’est engagée à libérer les 18 soldats cambodgiens détenus depuis le premier épisode de violences, en juillet dernier, précise notre correspondant à Bangkok, Valentin Cebron.
Une paix fragile
Selon les derniers bilans officiels respectifs, 47 personnes ont été tuées au total au cours des trois dernières semaines : 26 côté thaïlandais et 21 côté cambodgien. Un premier épisode d’affrontements en juillet avait déjà fait 43 morts en cinq jours avant qu’une trêve ne soit conclue, grâce notamment à l’intervention de Donald Trump. Un accord de cessez-le-feu avait été signé dans un deuxième temps, le 26 octobre à Kuala Lumpur, en présence du président américain, mais il avait été suspenduquelques semaines plus tard par la Thaïlande après que plusieurs de ses soldats ont été blessés dans l’explosion d’une mine à la frontière.
Également poussés par la Chine à mettre fin au conflit, la Thaïlande et le Cambodge ont finalement accepté de discuter directement après une réunion de crise lundi des ministres des Affaires étrangères de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean).
La question de la démarcation de la frontière et de la souveraineté sur plusieurs temples anciens, dont celui de Preah Vihear, classé à l’Unesco, reste toutefois entière et interroge sur la pérennité du cessez-le-feu. Les deux pays s’opposent de longue date sur le tracé de leur frontière de 800 kilomètres, décidé pendant la période coloniale française, et s’accusent mutuellement d’avoir déclenché cette nouvelle escalade meurtrière.
RFI avec AFP
Contraintes de dormir sous des tentes ou dans la promiscuité des centres d’hébergement d’urgence depuis la reprise des combats, le 7 décembre, les centaines de milliers de personnes évacuées de part et d’autre de la frontière contestée pourront peut-être passer le Nouvel An chez elles.
« Les deux parties conviennent d’un cessez-le-feu immédiat à compter de la signature de la présente déclaration conjointe, avec effet à 12h (locales, soit 5h TU) le 27 décembre 2025 », indique le document, signé par les ministres de la Défense des deux voisins d’Asie du Sud-Est. « Les deux parties conviennent de permettre aux civils résidant dans les zones frontalières affectées de rentrer chez eux, dans les plus brefs délais, sans obstruction et en toute sécurité et dignité », ajoute la déclaration conjointe.
Le texte évoque par ailleurs le gel des positions militaires, le déminage des zones frontalières, une coopération policière pour lutter contre la cybercriminalité. Les deux parties s’engagent à cesser toutes les attaques et à geler les positions des troupes, sans aucun mouvement ni renfort. Si le cessez-le-feu, pour l’instant temporaire, est respecté durant 72 heures, la Thaïlande s’est engagée à libérer les 18 soldats cambodgiens détenus depuis le premier épisode de violences, en juillet dernier, précise notre correspondant à Bangkok, Valentin Cebron.
Une paix fragile
Selon les derniers bilans officiels respectifs, 47 personnes ont été tuées au total au cours des trois dernières semaines : 26 côté thaïlandais et 21 côté cambodgien. Un premier épisode d’affrontements en juillet avait déjà fait 43 morts en cinq jours avant qu’une trêve ne soit conclue, grâce notamment à l’intervention de Donald Trump. Un accord de cessez-le-feu avait été signé dans un deuxième temps, le 26 octobre à Kuala Lumpur, en présence du président américain, mais il avait été suspenduquelques semaines plus tard par la Thaïlande après que plusieurs de ses soldats ont été blessés dans l’explosion d’une mine à la frontière.
Également poussés par la Chine à mettre fin au conflit, la Thaïlande et le Cambodge ont finalement accepté de discuter directement après une réunion de crise lundi des ministres des Affaires étrangères de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean).
La question de la démarcation de la frontière et de la souveraineté sur plusieurs temples anciens, dont celui de Preah Vihear, classé à l’Unesco, reste toutefois entière et interroge sur la pérennité du cessez-le-feu. Les deux pays s’opposent de longue date sur le tracé de leur frontière de 800 kilomètres, décidé pendant la période coloniale française, et s’accusent mutuellement d’avoir déclenché cette nouvelle escalade meurtrière.
RFI avec AFP