“ພະຍາດໂກໂຣນາໄວຮັສໃນໂລກ:ມີການແຜ່ຂະຍາຍຄືນໃນຫຼາຍປະເທດ,ສະຖານະການໃນຮົງກົງ ໜ້າເປັນຫວງ“

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/19/coronavirus-dans-le-monde-la-pandemie-reprend-dans-plusieurs-pays-situation-critique-a-hongkong_6046657_3210.html

•           INTERNATIONAL
•           DÉCONFINEMENT 

Coronavirus dans le monde : des signes de reprise dans plusieurs pays, situation « critique » à Hongkong
Les signes d’une possible deuxième vague obligent plusieurs pays à prendre des mesures ciblées. En France, le port du masque sera obligatoire lundi dans tous les lieux publics clos.
Le Monde avec AFP Publié hier à 14h50, mis à jour à 10h57

Le Covid-19 a fait plus de 600 000 morts et contaminé plus de 14 millions de personnes dans le monde, selon un bilan réalisé par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles, dimanche 19 juillet. La pandémie, qui touche 196 pays et territoires, continue de se propager ou reprend dans de très nombreux pays.
Le nombre de morts liées au Covid-19 a doublé en un peu plus de deux mois. Plus de 100 000 nouveaux décès ont été enregistrés en 21 jours, depuis le 28 juin. Les Etats-Unis sont le pays officiellement le plus endeuillé au monde avec 140 474 décès, devant le Brésil (78 772), le Royaume-Uni (45 273), le Mexique (39 184) et l’Italie (35 042).
Suivre les chiffres de la pandémie
mise à jour le 17 juillet 2020

LES MORTS DANS LE MONDE
pour 1 million d’habitants

  1. Belgique 858
  2. Royaume-Uni 682,6
  3. Espagne 608,3
  4. Italie 579,9
  5. Suède 551,8
  6. Chili 454
  7. France 450,2
  8. Etats-Unis 429,5
  9. Pérou 412,2
  10. Brésil 379,5
  11. Irlande 361,2
  12. Pays-Bas 357,2
  13. Equateur 311
  14. Mexique 310,5
  15. Panama 262,4
  16. Canada 240,1
  17. Suisse 231,2
  18. Arménie 217,2
  19. Macédoine du Nord 202,6
  20. Moldavie 192,9
  21. Bolivie 189,5
  22. Luxembourg 182,6
  23. Iran 173,4
  24. Portugal 164,3
  25. Kirghizistan 164,2
  26. Colombie 135,7
  27. Allemagne 109,6
  28. Danemark 105,4
  29. Roumanie 104
  30. Koweït 98,6
  31. Irak 98,4
  32. Honduras 93,9
  33. République dominicaine 92,3
  34. Afrique du Sud 87,1
  35. Guatemala 86,1
  36. Russie 85,3
  37. Autriche 80,4
  38. Bahreïn 80,3
  39. Bosnie-Herzégovine 74,9
  40. Arabie Saoudite 73,8
  41. Kosovo 70,3
  42. Serbie 67,6
  43. Turquie 66,7
  44. Oman 65,8
  45. Hongrie 61
  46. Finlande 59,4
  47. Djibouti 58,4
  48. Qatar 56,4
  49. Slovénie 54,2
  50. Biélorussie 52,6
    › Tous les chiffres de la pandémie sur notre page de suivi
    • Situation « critique » à Hongkong

La chef de l’exécutif hongkongais, Carrie Lam, portant un masque durant une conférence de presse sur l’augmentation du nombre de contaminations au Covid-19 à Hongkong, le 19 juillet 2020. JOYCE ZHOU / REUTERS
Le nombre de cas repart à la hausse à Hongkong, qui avait, pourtant, presque mis fin aux contaminations locales en juin. La région semi-autonome a répertorié, dimanche, 108 nouvelles contaminations en vingt-quatre heures, un record. « Je crois que la situation est vraiment critique et rien ne permet de penser qu’elle puisse être ramenée sous contrôle », a déclaré la chef de l’exécutif hongkongais, Carrie Lam.

Ces deux dernières semaines, 500 nouveaux cas ont été répertoriés. Et les médecins ont du mal à identifier les chaînes de transmission du coronavirus dans le territoire très densément peuplé de 7,5 millions d’habitants. Au total, 1 886 cas et douze décès ont été enregistrés dans la ville.
Lire aussi Coronavirus : ce qu’il faut savoir sur l’obligation de porter le masque dans les lieux publics clos, en vigueur lundi
• Des personnes font la queue pour accéder aux plages de Barcelone, samedi 18 juillet, la police bloquant l’accès en raison d’un nombre trop important de baigneurs ignorant les appels des autorités à rester confinés. Emilio Morenatti / AP
En Espagne, les autorités surveillent depuis plusieurs jours plus de 120 foyers actifs, en particulier en Catalogne (nord-est). Les habitants de Barcelone, deuxième ville du pays, très prisée des touristes étrangers, ont été appelés vendredi à « rester chez eux » en raison d’un quasi-triplement du nombre de cas en une semaine. Les cinémas, théâtres et discothèques doivent fermer leurs portes, les réunions de plus de dix personnes sont interdites de même que les visites dans les maisons de retraite. La capacité d’accueil dans les bars et les restaurants a été limitée à 50 %. Ces mesures doivent durer, a priori, deux semaines.
En Angleterre, le port du masque devient obligatoire dans tous les magasins à compter du 24 juillet. C’était déjà le cas en Ecosse. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, toutefois a prévenu qu’il n’utiliserait qu’en dernier ressort la carte du reconfinement, comparant cette solution à une mesure de « dissuasion nucléaire », dans une interview dimanche au Daily Telegraph. Le gouvernement a aussi annoncé, lundi, un accord portant sur 90 millions de doses de deux vaccins en cours de développement contre le Covid-19, celui de l’alliance germano-américaine BioNTech/Pfizer et du laboratoire français Valneva.
Ces accords viennent s’ajouter à un accord avec le groupe britannique AstraZeneca pour 100 millions de doses du vaccin que développe l’université d’Oxford, considéré comme parmi les plus prometteurs dans le monde. Ces chiffres dépassent largement la population britannique (66 millions d’habitants), mais on ignore encore si ces vaccins fonctionneront et en cas de succès combien de doses seront nécessaires pour vacciner une même personne.
Lire aussi Plan de relance européen : après un week-end de négociations sous tension, les Vingt-Sept se retrouvent lundi après-midi
• Flambée du nombre de contaminations dans le sud et à l’ouest des Etats-Unis
Aux Etats-Unis, l’épidémie ne faiblit pas. Plus de 60 000 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés dimanche, ce qui porte le bilan total à 3 762 081 cas. Le nombre des cas recensés toutes les 24 heures dépasse systématiquement les 60 000 depuis une semaine, soit environ deux fois plus qu’en avril, au plus fort du confinement.
Le pays fait notamment face depuis plusieurs semaines à une flambée des contaminations dans le Sud et l’Ouest. Au Texas et dans l’Arizona, les autorités locales ont commandé des camions frigorifiques pour augmenter la capacité d’accueil des morgues.

La résurgence de la pandémie représente « le principal risque » pour l’économie américaine qui a enregistré une contraction historique de 37 % au deuxième trimestre, a prévenu, vendredi, le Fonds monétaire international.
De son côté, Donald Trump a défendu ses propos selon lesquels la maladie finirait par « disparaître », en se disant opposé à l’idée d’imposer le port du masque au niveau national. « J’aurai raison, finalement. Vous savez, j’ai dit : “ça va disparaître.” Je le dirai encore », a affirmé le président américain.
Son rival, le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden, s’en est vivement pris à ces nouvelles déclarations de M. Trump. « Quand on parle de coronavirus, il ne faut pas croire un mot de ce qu’il dit », a dit l’ancien vice-président de Barack Obama dans un communiqué :
« Monsieur le Président, votre ignorance n’est pas une vertu ou un signe de votre force – elle sape notre réponse à cette crise sans précédent et coûte leur emploi et leur vie à des Américains […] Il est grand temps pour le président Trump d’écouter quelqu’un d’autre que lui-même sur la manière de lutter contre le virus, parce qu’après six mois d’une mauvaise gestion meurtrière c’est en train de devenir encore plus incontrôlable. »
Article réservé à nos abonnés
Lire aussi Président Trump, an IV : l’homme qui nie
• Manifestation de soutien à Jair Bolsonaro au Brésil
Des centaines personnes se sont rassemblées dimanche à Brasilia pour manifester leur soutien au président brésilien Jair Bolsonaro, en quarantaine après avoir contracté le nouveau coronavirus. Vêtus aux couleurs du drapeau brésilien, ils ont défilé dans le centre de la capitale, arborant des symboles patriotiques, des croix et des portraits du président, confiné au sein du palais de l’Alvorada à Brasilia, d’où il exerce ses fonctions par visioconférence.
Farouche détracteur jusqu’ici du confinement et ayant minimisé ces quatre derniers mois la gravité de la pandémie qui ébranle son pays, M. Bolsonaro, 65 ans, a annoncé le 7 juillet avoir contracté le virus. Il a déclaré, mercredi, avoir fait un deuxième test, qui a confirmé sa contamination, mais a assuré qu’il ne présentait aucun symptôme. Le président a, par ailleurs, souligné continuer son traitement à l’hydroxychloroquine, un médicament dans lequel il a une foi inébranlable mais dont l’efficacité n’a pas été formellement prouvée.